Les potées cachées de vos contrées

Quand on veut un plat non intimidant qui nourrit – dans le sens le plus littéral du verbe- réchauffe, réconforte, revivifie, et procure un plaisir ineffable, rien de mieux qu’un « bouilli » ou, dit autrement, une potée… Bien sûr, à condition de ne pas la surcharger en viandes et charcuteries diverses ! Il en faut (bien que pas toujours), certes, mais malheureux ceux qui n’en feraient qu’un plat de viandes …

On peut se perdre dans l’univers des potées… Et ce serait une « très délicieuse errance » ! De la Poule-au-pot au Pot-au-feu, de la Potée Auvergnate à la Potée Lorraine ou de l’Escudella catalane au Cocido madrilène, on nourrit sa curiosité et son ventre de la plus gourmande des manières.

Et vous me direz : « Bien, mais alors ? »

Alors ? Alors ? Alors je vous dirai que je viens de faire une découverte fabuleuse : la Fenouillade d’hiver de Gui Gedda.

Dans le pot : une palette de porc préalablement dorée. Quelques carottes et poireaux, un panais, du céleri branche, une bonne dose de pois chiches (500 gr) et des fenouils entiers (un par convive). Bien sûr tout ce beau monde ne saute pas dans la marmite en même temps car chacun a ses propres exigences en matière de temps de cuisson.

« Très bien, mais alors ? »

Alors ? Alors ? Alors je vous dirai qu’il manque encore le petit détail qui change tout et qui donne tout son charme à cette potée : le bagnet… Sauce ou condiment ? Ma foi, on s’en fiche ! C’est le « truc » pour accompagner la fenouillade : des tomates pelées, épépinées et finement hachées avec de l’ail et du persil, de la moutarde, du vinaigre et de l’huile d’olive…. Bien aillé « le truc », hein ? Un vrai délice !

« Mais alors ? »

Alors si je vous raconte tout ça c’est parce que l’envie m’a prise de gambader encore un peu de potée en potée jusqu’à la fin de l’hiver et que j’ai besoin de vous pour me mettre sur la piste d’autres trésors cachés de vos différentes contrées. Racontez-moi donc vos potées ! Je compte en faire tout un plat !