Qu’allons nous trouver sur les étals?

A priori et malgré les pub’s entendues sur Radio France : les poulets « label rouge » sont toujours confinés ! Pour les pintades chaponées ou pas et autres volailles festives: c’est mal barré en Bretagne car les « troupeaux ont déjà été abattus sans possibilité de relancer une production à temps pour les fêtes ! S’attendre à une pénurie et à des prix " gargantuesques ». Idem pour les foies bretons et autres IGP du Sud Ouest. Bref : le surgelé va tenir le haut du pavé… Il va falloir s’intéresser aux foies d’origine Roumanie zet autres. Qui ne sont d’ailleurs pas tous « à jeter » ! Côté poissons et crustacés: cest l’inflation classique à cette période ! Le turbot non aquacole se trouve déjà à plus de 70 euros/ kg ! Quelques Saint Jacques blanches restent à 4,70 / 4,90 le kilo… Le dos de cabillaud atteint déjà les 30 euros, voire 35 ! Le Saint Pierre est " invisible… Bref, indépendamment de nos budgets : ça va être compliqué de trouver… Le marché des produits festifs va être plus que jamais un marché d’offre cette année ! En clair : nous allons devoir être plus créatifs que jamais et peut-être nous tourner vers des produits « moins nobles » !

Personnellement, je ne tiens pas à mettre absolument sur ma table de Noël un, plusieurs ou tous les produits traditionnellement requis. Surtout que beaucoup d’entre eux peuvent se trouver aisément toute l’année. De plus j’étale ma table festive entre le 15 ou 20 novembre et les fêtes proprement dites. Je préfère peu à la fois et bon, ce qui permet de vraiment profiter de la dégustation… Ça offre entre autres l’avantage d’éviter l’envolée des prix à l’approche du 24 décembre. Et pour le réveillon j’estime qu’un bon soufflé au conté par exemple, accompagné d’une flûte de Champagne est aussi festif et bien meilleur que tous les saumons d’élevage qu’on sert si souvent…

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Je partage les remarques de Cubillas. Le choix est vaste et on peut à moindre coût préparer un repas festif en utilisant même pour reprendre l’expression de Didier_Monfort des produits « moins nobles » pour peu qu’on s’écarte de leur utilisation « standard ». Par exemple il me vient à l’esprit une recette de Caroline Haedens remarquable cuisinière aujourd’hui disparue : quoi de plus banal qu’un céleri rave ? Oui, vraiment banal… mais avec lequel on peut préparer une entrée délicieuse pleine de saveur et de finesse : une Crème de Céleri.

Bon Noël à tous.

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Je ne doute pas un instant que Léon devrait alors apprécier mon repas d’aujourd’hui toujours dans ma philosophie de l’étalement des mets de festifs: un excellent boudin blanc forestière artisanal et une purée de céleri rave et pommes de terres. :wink:

Cubillas : comment pourrais-je ne pas aimer cette « honnête proposition » ?

Ainsi que suspecté : les prix montent MAIS on « descend en gamme » ! Hier du foie gras cru de marque Delpeyrat à 60 euros le Kg mais sans IGP « Sud Ouest » MAIS d’origine « France » ce qui normalement veut dire d’origine Bretonne ou Vendéenne ! Pas de Panique , je n’ai rien contre les foies gras bretons ou vendéens : même race de canards, même processus de gavage, éventuellement un « savoir faire légèrement différent » ce qui reste à valider. J’oublie volontairement l’Est de la France où cette tradition est tellement ancrée qu’elle bénéficie d’une IGP :). Nombre de table rennaise se fournissent auprès d’un producteur local (à 15 Km’s d’ici) et ceci depuis 10 à 15 ans ! Pourquoi ? Le produit est tout aussi noble et permet de garder le plat à la carte/menu alors que si « IGP Sud Ouest » : le client ne peut souvent se permettre les +20 à 30% qui en découlent directement". Côté « Poissons/Crustacés » : la coquille blanche (non coraillée donc) vient de passer de 4,90 à 6,95 euros le Kg, sans augmentation de la taille, ça vous semblait évident, n’est-ce pas ? Le turbot « entier » de ligne est gentiment rendu à 85 euros/Kg avec ses 35% à 40% de « perte ». Pas mieux pour le Saint Pierre… Bref : la routine. Routine qui ne peut QUE donner raison à Cubillas et à Léon : en s’y préparant à l’avance, c’est plus l’heure de servir un carpaccio de boeuf ou de dorade avec un coulis de tomates datant de l’été qu’un « foutu chapon » avec son incontournable farce aux marrons (+20 % durant les 15 derniers jours sur le marron/la châtaigne)… Bises et quoique vous fassiez pour réjouir les papilles de vos proches zet amis : prenez du plaisir à préparer vos plats et à les déguster bien sûr. Allez en Paix, Culinaresques Avertis :slight_smile: .

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D’autant que le « foutu chapon » est proposé avec 30% de remise dès la fin de la matinée du 31 … De quoi prolonger le plaisir en janvier! :wink: :blush:
Voilà l’avantage de ne pas être à cheval sur les mets à déguster à date fixe!