Si je vous dis "coquelet"

Si je vous dis « coquelet »… vous me dites quoi?
Merci pour vos suggestions!
:wink:

Un coquelet c’est un jeune poulet, et c’est comme un petit poulet. Toutes les recettes du poulet s’applique au coquelet, sauf que cuit entier c’est plus rapide. Franchement, a mon avis, un coquelet a peu d’intérêt. Autant le laisser vivre un peu plus longtemps et l’avoir plus gros. Le coquelet est trop petit pour deux personnes et trop gros pour une. A noter, qu’avec un oeil averti, on repère un poulet male (un petit peu plus allongé) d’une femelle (un peu plus dodu), mais c’est tres difficile de savoir si le “coquelet” est male ou femelle. Bonne degustation quand même, ça se cuisine bien dans tous les cas.

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Spontanément : le mot crapaudine me vient à l’esprit. suivi de cuit au BBQ et fatalement : faire mariner longtemps, genre une nuit. Après, je ne te ferai pas l’injure de te conseiller un grand « méfiage » quant au temps de cuisson parce que « c’est pas bien gros ces engins », dans les 500 grammes quoi. Et bien sur tenir compte de l’origine : entrée de gamme, label Rouge ou pas et pire que tout la bestiole d’origine vraiment fermière achetée sur le marché à un producteur local ! Là : ça change le temps de cuisson mais aussi la texture. Autrement : il y aurait bien la sempiternelle cocotte en fonte, ou le plat à four. A mon idée (qu’elle est peut-être nulle) : couper en 2 ce qui te fait des portions (os inclus) de 250 grammes environ. Rissoler à feu vif. Réserver. Dans la même graisse : faire suer oignons et/ou échalottes et têtes d’ail épluchées mais entières… Virer la graisse de rissolage sans remords. Et puis en ce moment où l’on peut espérer encore quelques « vraies » tomates bien mûres et sucrées : en passer quelques unes au mixer, benner dans la cocotte, ajouter généreusement des branches entières d’estragons et, pourquoi pas, 10 à 15 cl de vin blanc sec. Cocotte à enfourner (avec son couvercle « légèrement décalé » qu’une petite évaporation puisse s’évacuer) à 100 degrés, 98 c’est mieux car au seuil de l’ébullition, pendant ?? minutes. ET surtout : arrêter « à temps », avant que la chair ne se détache des os, les os des cartilages, et autres malheurs zet calamitées ! En tout cas : pour l’avoir fait avec du poulet fermier ça a vraiment de la « mâche » et c’est lété dans l’assiette !
Belle Journée à Toi.

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Une suggestion pour la cuisson pochée :wink:

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Quels accessoires utilisez vous ?

Bonjour à tous (Jean.Michel, Didier et Chef Simon)
Je fais un passage rapide sur le forum pour vous remercier chaleureusement d’avoir consacré du temps à répondre à la question que je me posais il y a deux semaines. J’ai lu en temps et en heure toutes vos réponses que j’ai trouvé intéressantes et m’ont inspiré des réflexions ou des commentaires que je n’ai pas encore posté par manque de temps depuis.
Je n’ai pas beaucoup plus de temps aujourd’hui pour les faire et pour vous dire ce qu’est devenu finalement ce coquelet mais je ne voulais pas reporter d’avantage mes remerciements pour vos réponses. Je vous retrouve bientôt pour le reste !!!
Bon we à tous.

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Bonjour à tous
Me voici à nouveau avec un petit peu de temps devant moi. Je m’attelle donc aux commentaires que j’avais promis de vous faire.

D’abord Lechefsimon.

Oui, je sais, ce n’est pas lui qui m’avait répondu en premier mais ici c’est quand même lui le chef, alors il vaut mieux ne pas se le mettre à dos ! :sweat_smile:

Avant de lancer mon sujet j’avais consulté le site et j’avais effectivement vu cette très belle recette pour une cuisson pochée que j’ai gardé dans ma liste de recettes à faire un peu plus tard (et cela ne va plus tarder !) A la date où j’ai formulé ma question on avait encore des températures presque caniculaires dans ma région j’avais envie de quelque chose de plus léger qu’une sauce à la crème sur du riz, d’autant que le précédent coquelet que j’avais fait à la fin de l’hiver était aussi cuit au bouillon avec des crozets de Savoie et des champignons

Ensuite Jean-Michel

Oui, bien sûr, dans l’absolu toutes les recettes de poulet s’appliquent au coquelet, et au lapin, et à la pintade…Sauf que le coquelet a un goût beaucoup moins affirmé qu’un poulet et une chair plus délicate, et à ces deux titres j’émets des réserves par rapport à l’affirmation précédente. Si on veut obtenir le meilleur d’un coquelet (ou d’une pintade ou d’un canard) il faudra tout de même avoir quelques égards avec lui en tenant compte de ses qualités intrinsèques car on ne veut pas qu’il soit juste bon ou même très bon. [J’entends déjà une voix qui me dit : « le mieux est l’ennemi du bien » ; mais, que voulez-vous, je préfère toujours le mieux :sweat_smile:]

Et enfin Didier Montfort

Je suis comme toi : coquelet et crapaudine sont presque inséparables.

Si j’avais eu plusieurs tomates sous la main j’aurais certainement pris ton idée au vol.

Cependant c’est ta « sempiternelle cocotte en fonte » qui m’a séduite car je n’ai jamais fait jusqu’à ce jour un coquelet en cocotte. Outre le coquelet, j’y ai laissé entrer, une fois coupées en rondelles ou en cubes, tout ce que j’avais comme légumes dans ma réserve : 2 petites carottes, 1 oignon frais,1 poivron rouge épluché,1 grande poignée de haricots verts et 1 petite tomate bien mûre ainsi que, à la fin de la cuisson les cubes de 2 ou 3 pommes de terre, 1 belle aubergine grafitti et 6 champignons de Paris sautés séparément au préalable. Le tout bien assaisonné de peperoncini italien pour relever. C’était franchement délicieux.

Sinon, dans le genre « crapaudine » ce que je fais souvent comme préparation ce sont des coquelets à la diable. D’abord on les fais rôtir au four (environ 25 min) coupés en deux et bien aplatis. Ensuite je les enduis de moutarde bien pimentée au poivre de Cayenne avant de les rouler dans la chapelure et de les passer, posés sur la grille et arrosés de beurre fondu, sous le grill du four. Servir avec un beurre blanc légèrement moutardé aux herbes (persil et ciboulette). Pour le proportions: prévoir une demi coquelet par personne sauf pour Jean Michel Lae qui en prendra un pour lui tout seul :sweat_smile: :sweat_smile: :sweat_smile: :wink:

Voili voilou à peu près tout ce que je voulais vous dire. Je vous souhaite une bonne journée. :blush:

PS : La qualité de mes photos n’est pas au top mais je ne suis pas photographe, la plupart du temps je n’anticipe pas la prise d’une photo (donc pas de « maquillage » ni mise en scène) et en plus, en principe, elles n’ont pas vocation à devenir publiques .… Mais bon, je me dis que sans illustrations mon long post pourrait devenir indigeste. :rofl: :rofl: :joy: Surtout pour un public de gourmands à presque l’heure du repas :laughing: :laughing: :laughing: :innocent:

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Jean Michel, les dictionnaires sont formels : un coquelet est par définition un mâle ! Un poulet est un (potentiel) coq castré. Le coquelet est abattu vers 38 jours. MAIS, quand bien même je n’ai pas observé avec attention la forme des bestioles que la grande distribution nous propose en barquette, à 38 jours, avions nous le même look ? Oui : ça c’est une vanne de bas de gamme !

Et alors, comment appelle-t-on une petite poule toute jeune ? :face_with_open_eyes_and_hand_over_mouth:

Euhhh ! Au choix a) une cocq’tlette. b) une cocquette c) ça n’a pas de nom car sans intérêt économique ! Au fait, comme même des choses postives adviennent, j’suis sur la recette des « Rillons de Tours ». Et OUI je suis un glandeur, une grosse feignasse, un procrastinateur Et OUI, je m’assume :slight_smile:

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On dirait que dans cette auberge les murs ont des oreilles. :laughing: :wink:

Voilà que dans la petite gazette (je préfère cette appellation plutôt que l’horrible « Newsletter ») que nous a envoyé aujourd’hui le Chef Simon il y a une petite vidéo d’un coquelet au citron vert et à la coriandre. Je ne sais pas si vous l’avez regardée. Moi, forcément oui puisque je baigne dans ce sujet depuis maintenant presque deux mois !!

Je me suis dit " Ah! Chouette!" et je l’ai visionnée . Mais cet esprit critique qui me hante sans cesse à peine je me laisse aller à un moment d’innocente béatitude culinaire m’a rattrapée pour me dire:

« Dis donc, t’as vu sa marinade /son assaisonnement ? Elle ne l’étale que sur la peau des coquelets ! :scream: La peau, si on la mange, sera savoureuse… mais les chairs ? Déjà que Jean-Michel trouve les coquelets sans intérêt … Si on lui donne une chair qui n’a pas vu la couleur des épices (puisqu’elles ne transmettent pas leur saveur à travers la peau) il va nous faire une sacrée tronche !!! » :wink: :innocent:

Mais continuons…

Les coquelets sortent enfin du four… « Tout ça semble bien caramélisé (le citron !) Mais… ça alors ! Ce n’est pas légèrement carbonisé par endroits ? Mince, le paprika ! Rien de pire que du paprika brûlé. Ça donne un goût âcre : agggh ! :face_with_spiral_eyes:Combien de fois ai-je dû jeter du paprika - à vrai dire c’etait du pimentón mais ça revient au même- que j’avais fait chauffer un peu trop longtemps ! » :sob:

Mais à part ça, l’idée est bonne, le choix d’épices me plait bien et , lorsque je le ferai (les recettes se bousculent mais je commencerai d’abord par le coquelet au bouillon) je prendrai soin de bien aromatiser le côté chair (sous la peau, même) , de bien surveiller ma cuisson et d’arroser bien régulièrement mes coquelets pour éviter de transférer de l’amertume à mon plat.

Mais peut-être vous n’êtes pas d’accord avec moi! :face_with_monocle: :wink: :blush: