Il est indéniable que les participants du forum sont des passionnés de la cuisine.
Mais avez-vous une formation scolaire dans ce domaine ?
Aucune, complètement autodidacte.
Ce qui veut dire qu’il me reste encore bcp de choses à apprendre, et c’est la principale ( mais pas l’unique) raison pour laquelle je suis là
Je peux te certifier que malgré 6 ans d’études niveau technique et malgré mes 75 ans j’apprends encore car la cuisine évolue.
Une précision en Belgique l’école est obligatoire jusque 18 ans, les cours de pratique cuisine et salle ainsi que l’oenologie sont au programme.
En Belgique la cuisine est un métier « protégé » cela signifie que l’on doit posséder un diplôme de gestion pour ouvrir son restaurant, cours intégré dans les études.
Domaine que je connais très bien car ma soeur (prof en section hôtellerie en Belgique) mais habitant maintenant en France et que mon neveu (étude terminé CAP en France) lors de sa rentrée en Belgique a été « rétrogradé » en 4e année du secondaire car pendant ses études en France il avait dû choisir entre la salle ou la cuisine et qu’il n’avait eu de cours d’oenologie, cela date de 8 ans.
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Et en ce qui me concerne, je suis française et autodidacte. Ce qui fait que, médecin et créole, j’ai eu un restaurant réunionnais pendant 10 ans. La cuisine a toujours été une passion dans la famille. Les chiens ne font pas des chats: mes enfants sont comme moi.
Au fait Lili, du haut de mes 77 ans, je t’annonce que tu me dois le respect…; 
Et pour ce qui est de l’évolution de la cuisine, elle est indéniable. J’ai une véritable bibliothèque de bouquins de Boccuse, Guérard, Verger, Jacques Maximin, le livre du vin de Puisais, etc… Lorsque mon mari m’a connu, j’étais encore étudiante en médecine, mais j’avais ma cave…
Mais j’aime bien le côté imaginatif, plus léger, moins prétentieux de la cuisine actuelle.
Cela dit j’ai fait un civet de sanglier bien classique pour l’anniversaire de mes fistons dimanche dernier.
Un de mes bons souvenirs pour une telle occasion fut le jour où j’avais décidé de leur faire le repas aux vins du Jura ( que j’adore). J’avais fait une croûte aux morilles, un poulet au vin jaune, puis une tarte aux fruits secs de Pierre Hermé, servie avec un vin de paille. Le petit Jésus qui descend en culotte de velours…
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Mes respects Madame Daphné; ,
Dans un autre sujet j’ai parlé de mes livres de cuisine et fait une sélection; je possède aussi des Livres de Michel Guérard, et des frères Troigros.
Un de mes prochains repas sera un civet de sanglier que j’accompagne de pommes farcies aux airelles et de croquettes de pomme de terre qui porte le nom de cromesquis en France.
Je n’apprécie pas particulièrement les vins du Jura, mais je me régale avec du poulet au vin jaune.
Aucune formation « cuisine » ! Seulement une grande gourmandise et la lecture régulière des tutoriels du « Chef », de son livre de base et celle de 2 autres livres ’indispensables" dont je vous fournirait titres zet auteurs dès demain !
Le concept est semblable en France : être patron d’un restaurant suppose d’être titulaire d’un CAP ou d’un BEP. Diplômes ne nécessitant pas d’avoir le bac. Lequel bac est totalement dévalué et ouvre les portes de l’enseignement dit « supérieur » à des étudiants disposant d’environ 5000 mots de francais et pas capables de résoudre des problèmes d’algèbre basiques ! TRISTE gaspillage d’argent et de talents. J’ai plus de respect pour un titulaire de CAP ou de BEP en cuisine ou en « n’importe quoi » employable" ET employé(e) que pour un(e) licencié(e) donc bac +3 qui est directement éligible à la case chômage et aides sociales. Dur ? Certes MAIS Lucide.
Oh! Le vin de paille est une vraie merveille. Qui coûte la peau des fesses d’ailleurs. Et ce n’est pas pour rien qu’ils ne le commercialisent qu’en bouteilles de 35cl.
Mais certes le goût du vin jaune est assez déconcertant. Moi, j’adore. J’ai fait une fois un périple dans cette région merveilleuse ( une envie de son de clarines et de cloches d’églises qui sonnent). J’ai veillé chaque jour à prendre un plat ( poulet, truite, j’ai même eu mon buisson d’écrevisses) accompagné d*'un* verre de vin jaune.
Je n’ai bu de plus déconcertant que du "résiné, vin grec au fort goût de résine.
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Je ne sais pas ce qu’est une équation !!
Pourtant je possède 4 diplômes : cuisine en cours du jour niveau technique, secrétariat, gestion (comptabilité et correspondance) correspondante en langue anglaise, ces 3 derniers en cours du soir. C’est quoi une équation ? Mais niveau compta je gère impeccablement.
J’adorais l’école et même mariée et mère je fréquentais les cours du soir.
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Tant pis pour moi et désolée de ne pas mériter votre respect. Mais, moi, je n’avais besoin de personne pour faire mon bilan. Par contre j’étais très exigeante quant à la façon de faire les plats et de les servir.
Et pour ce qui est des CAP, BEP et autres diplômes délivrés par les écoles courantes de cuisine, dommage qu’ils n’apprennent plus à leurs élèves le service du vin, comment ouvrir une bouteille, à qui le faire goûter, ni comment poser une assiette devant le client. C’est pour cela que les serveurs vous passent le bras sous le nez pour déposer l’assiette de votre voisin, ou servent les hommes avant les femmes, etc…
Je ne boirais pas du vin jaune quotidiennement.
J’ai une fillette dans mon bar que mon fils m’ a ramené de son dernier séjour dans le Jura.
J’apprécie aussi le Macvin en apéritif.
Macvin, Pommeau de Normandie, Floc de Gascogne, Pineau des Charentes sont appelés mistelle en oenologie.
Il est OBLIGATOIRE en Belgique d’avoir recours à un comptable … dans ce sens mon diplôme ne me servait à rien lorsque j’avais mon service de traiteur-organisateur de banquets.
Vient dans un restaurant en Belgique, le vin est toujours proposé à un convive de le déguster avant d’être servi. le service du vin, comment ouvrir une bouteille, à qui le faire goûter, ni comment poser une assiette devant le client c’est toujours d’application chez nous.
Un verre de soda, de bière ou de vin est toujours servi dans le verre adéquat et pour la bière le logo de la marque de la bière gravé dans le verre est toujours dirigé vers le client.
Il fut une période où je vivais 6 mois par an en France, j’ai pu constater la différence entre la France et la Belgique pourtant j’ai fréquenté des 3 étoiles en France, mais le service est tout à fait différent.
A aucun moment je n’ai l’impression de porter un quelconque jugement sur les capacités de Daphné ! Et ne comprends donc pas pourquoi elle trouve quoique ce soit dans mon propos qui « fasse son bilan » !
Pire : il se trouve que ma réponse lui est personnellement destinée ce qui est involontaire de ma part puisque que je voulais « éclairer » mamy_Lili, qui est Belge et réside à Charleroi sur la réglementation en vigueur en France !
D’ailleurs, je dois ajouter une précision : En fait tu ne peux ouvrir un restaurant en y faisant la cuisine toi même qu’avec un CAP ou un BEP de Cuisinier MAIS tu peux aussi le faire sans ces diplômes à la condition expression que la personne officiant en cuisine ait l’un de ces 2 diplômes !
Et quitte à revenir sur le sujet, Daphné comme mami_Lili évoquent le « Service en Salle » qui n’est plus de la « Cuisine » et fait donc l’objet de diplômes CAP et BEP spécifiques. Toujours sans jugement !
Quand aux déboires subis par la famille de Mami_Lilli suite à ses Aller/Retour Franco Belge : je ne sais pas ce qu’est la pratique édictée par l’Europe pour les études avant le Bac, mais les diplôme post Bac sont « unifiés » et reconnus dans tous les Etats Membres l Et oui, en matière de cuisine il y a des Bac + 3 (licences, et même des Licences « Pro ») et au-dela des Master1 et Master2 à Bac + 4 et 5 !
Quoiqu’il en soit et à tous niveaux surtout en matière de cuisine : le « déterminisme culturel local » entraine (c’est heureux) de fortes différences de pratiques, de recettes et de produits disponibles ! Il vous semblera logique qu’un Grec, un Espagnol, un Français, un Belge ou un Allemand (je vous épargne les 21 « manquants ») ne s’alimente pas de la même manière et ne disposent pas des mêmes produits de base.
Quand à la nécessité de disposer d’un comptable : c’est un METIER très spécifique et je ne vois comment comment un diplôme de cuisine qu’il soit un CAP ou un Master2 pourrait donner les compétences nécessaires ! Encore que dès le BEP, en France, il y ait bien un petit peu de Gestion mais rien qui rende compétent en comptabilité pure et dure !
Ton résumé me convient très bien.
Le bac ,n’existe pas en Belgique cela s’appelle rhétorique.
L’école étant obligatoire jusque 18 ans (donc 6 ans de primaire et 6 ans de secondaire et sans niveau collège ou lycée) et le CAP n’existant pas il n’y a aucune équivalence entre la France et la Belgique à ce niveau.
Ici et c’est lamentable, si tu n’es pas « capable » d’aller jusqu’au Bac (rappel : qui n’a plus aucune valeur saurf si tu es capable de l’obtenir avec mention « bien » ou mieux « très bien » : on te « punit » en t’orientant vers les CAP et BEP qui pourtant te permettent d’accéder à de nobles « travails » qui te permettent de correctement gagner ta vie et « noblement » car tu prouves que tu sais te servir de tes mains utilement et c’est induit pour les meilleurs avec un cerveau qui fonctionne « au top ». As-tu entendu parler des « MOF » ? En décodé « Meilleurs Ouvriers de France ». Dans la cuisine se sont des gens (mâles ou femelles) issus très fréquemment de ces filières AVANT Bac, mais qui ont été dans la recherche de l’excellence !
Ils sont aisément reconnaissables car ils ont le droit d’avoir un col bleu/blanc/rouge sur leur tenue de cuisinier/boucher/charcutier ou autre et c’est évident le porte avec une fierté totalement justifiée ! Pour les Français, non Wallons donc, le saviez vous ?
Je dois exprimer un désaccord avec ce que tu dis. Ça a été vrai à une époque lointaine… Aujourd’hui c’est plutôt les familles qui refusent une orientation qui pourrait re-motiver des enfants qui n’ont pas envie de passer leur vie à l’école. Et leur « punition » est d’être envoyés en lycée général pour « plus d’école » alors que depuis des années ils s’ennuient dans les salles de classe. Au bout du parcours un bac au rabais (on a promis que 80% d’une classe d’âge aurait son bac alors on tient ses promesses) et pas de travail car le bac sans au moins deux ou trois ans d’études à la suite n’ouvre absolument aucune porte. Alors que, et là je suis bien d’accord avec toi, pour peu que le gamin montre un peu de passion par ce qu’il fait , en passant par un CAP et un BEP il peut accéder à un noble travail et réussir à gagner sa vie même bien mieux qu’un universitaire.
Oui ça été vrai pour les bacheliers de ma génération. D’ailleurs après " le passe ton bac et après on verra" beaucoup d’entre nous avons fait des reconversions, chacun son BEP charpentier, plombier, couture en formation adulte.
Ben joué Tatata : si je comprends bien « on t’a imposé » un bac et tu as fait ton choix de vie professionnelle après ! N’en déplaise à Cubillas qui n’a pas du bien me lire : je pense le plus grand bien des CAP et BEP et je la cite sans honte « en passant par un CAP et un BEP il peut accéder à un noble travail et réussir à gagner sa vie même bien mieux qu’un universitaire. » Un comptable « de base » se doit aujourd’hui et depuis au moins 15 ans d’avoir une « Licence » (Bac + 3) et de préférence une Licence Pro (obtenue en alternance « Fac et Entreprise »). Et avec l’hyper inflation des diplômes bien des fonctionnaires nationaux ou territoriaux dont le poste est reconnu à BAC + 2 sont en fait des gens ayant obtenu des Master 1 ou 2 (soit Bac + 4 à +5) !
Vive les études courtes si motivées !
Salut à tous, moi c’est Marie. Personnellement je n’ai aucune formation en cuisine. Mais, j’ai fait de la cuisine une vraie passion. Je n’ai pas les gestes d’un professionnel mais je pense avoir pas mal d’idées créatives. Souvent, mes proches que j’ai pu recevoir à manger me disent que je devrais ouvrir un restaurant. C’est très gentil de leur part mais je n’irai pas jusque là. En revanche, j’ai décidé de référencer et partager toutes mes recettes maintenant. Mon mari m’a aidé à créer un blog. https://lachtite-toque.com et je commence bientôt ma page pinterest. J’ai plein de photos de recettes réalisées qui dorment sur mon téléphone de risottos, salades thai, bimbimbap ou de pavlova. J’adore prendre des recettes et les refaire à ma sauce (sans jeu de mot).